Découvrez aussi un reportage vidéo réalisé par l’Université de Namur avait réalisée sur la Vesdre, elle concerne aussi l’histoire de l’industrie lainière :
Archives de catégorie : Le tourisme par la marche
Liège, ville pleine d’histoires
Liège, ville touristique, mais aussi une ville pleine d’histoire. Je vous invite à consulter le blog de Claude Warzee qui le décrit comme suit : ‘Ce blog ne va pas proposer une chronologie complète de la Cité ardente, mais quelques épisodes au hasard des quartiers et des époques.’.
Visitez ce blog extraordinaire : http://histoiresdeliege.skynetblogs.be/


Le château de Reinhardstein (Malmedy)
Lors de la 43ème édition de MALMEDY MARCHE (Sam 11/07 et dimanche 12/07/2015) , les participants qui feront choix des 32 km et 40 km ont eu l’occasion de découvrir un des plus beaux cadres médiévaux belges.
Le charme agit dès que l’on approche des grilles. Ce sentiment romanesque ne vous quitte plus tandis que vous arpenterez les marches du donjon. Sans nul doute, ce monument est un des rares vestiges du passé encore vivant. Tout droit sorti d’un comte de fée, ce lieu à de la prestance, une certaine noblesse.
Le château de Reinhardstein
Au cœur des Hautes Fagnes, sur un site classé de plus de 120 hectares, un château fort de schiste brun noir se dresse sur un piton rocheux et surplombe une gorge profonde, la vallée de la Warche : le château de REINHARDSTEIN. Richesse du patrimoine des Cantons de l’Est, cet ensemble architectural est unique en Belgique. Le domaine de Reinhardstein ( = « château Renaud de Waimes ») classé comme site en 1977 se compose de 5 bâtiments différents dominant la Warche et la plus haute cascade de Belgique ( 60 m). Ce site occupé depuis le néolithique vit la construction d’un château vers 1354. Succession de propriétaires jusqu’à la vente à un démolisseur par le comte de Metternich en 1812. Ne restent que des ruines lorsqu’en 1969, Jean Overloop entame la reconstruction avec l’Asbl « Conseil de défense du château de Reinhardstein et de la région de la Warche ». Des tonnes de pierres, des milliers d’ardoises de récupération, 50 poutres sont posées par des ouvriers insensibles au vertige. Travaux terminés en 1985 pour ce château dénommé « Burg Metternich » en hommage à cette famille rhénane et dont la reconstruction s’est inspirée de bâtiments semblables dans l’Eifel. M. Overloop s’est attaché à le remeubler avec des antiquités et de la brocante représentative de la Haute Epoque et de l’art baroque. Ce mécène étant décédé en 1994 et enterré dans la crypte de la chapelle, l’ASBL a décidé d’exploiter le château et les bâtiments voisins par l’organisation d’événements culturels, de séminaires, de séjours de courte durée et même des mariages … en costumes d’époque. Des activités sportives sont dès à présent programmées autour et dans les alentours de l’ancienne demeure des Metternich. Des visites, toujours guidées, sont également organisées sur rendez-vous. (Contacts : 080 / 44 68 88 )
A visiter : http://www.ardenneweb.eu/reportages/2008/waimes_une_nouvelle_vie_pour_le_chateau_de_reinhardstein
Autre curiosité à découvrir (sur toutes les distances) : Le Calvaire
A deux pas du centre ville, un calvaire aboutissant à une chapelle peut à juste titre être considéré comme l’un des plus beaux monuments de Malmedy. Balade de 1h30.Établi au XVIIe siècle sous la forme de 13 croix en bois sur l’une des parties les plus escarpées du vieux chemin de Chôdes, le calvaire a connu au fil des années certaines modifications. En 1728, les vieilles croix étant fortement détériorées, le père capucin Albert de Dinant érigea à leur place avec l’aide de quelques jeunes paroissiens cinq stations massives, une grande croix et une chapelle.
En 1873, une restauration s’imposait. Les anciennes stations furent remplacées cette fois par les quatorze stations qui composent ordinairement le chemin de croix.
Le 16 mars 1913, la paroisse de Malmedy inaugura le chemin de croix actuel de style néo-classique. Carl Burger d’Aix-la-Chapelle est l’auteur des bas-reliefs qui autrefois étaient polychromes. En 2005, le calvaire a bénéficié d’une restauration grâce au soutien de la Région wallonne. Outre son intérêt cultuel, le calvaire invite le visiteur dans un site naturel tout à fait exceptionnel planté au XIXe siècle à l’initiative de certains bourgeois soucieux d’enjoliver cette colline ombragée. C’est ainsi que l’on peut admirer aux côtés d’érables planes, des mélèzes, des tilleuls, noyers, hêtres, frênes, groseilliers des Alpes ou cornouillers sanguins, le lys martagon, …
Un sentier naturaliste a été réalisé par le cercle Marie-Anne Libert et permet, outre de visiter le calvaire, de partir à la découverte de la flore remarquable de ce site.
Cette colline présente une autre particularité, à savoir qu’elle est entièrement constituée de poudingue. Le « poudingue de Malmedy », datant du permien, constitue une curiosité géologique unique en Belgique. Il s’agit d’une roche conglomérique rouge comportant une majorité d’éléments calcaires et un ciment calcaireux.
Curiosité à découvrir pour les 30 et 42 km : Le barrage de Robertville :
Le lac de Robertville est un lac de barrage situé en Belgique dans la province de Liège.
D’une superficie de 62 hectares et d’une capacité de 8 000 000 m3, il se trouve dans l’est de la province de Liège, à Robertvilledans la commune de Waimes, dans le parc naturel des Hautes-Fagnes–Eifel. D’une hauteur de 54,50 m, le mur du barrage a une épaisseur variant de 58 m à la base à 4 m au sommet. Sa longueur de crête est de 182 m pour un volume de béton et de maçonnerie de 57 000 m3.
Ce barrage de type poids-voûte, qui domine la Warche à 55 mètres, fut créé en 1928 pour fournir la ville de Malmedy en eau potable et alimenter la centrale électrique de Bévercé par une canalisation de 5,4 km.
En février 2010, le lac fut vidangé afin de permettre le placement d’un film de protection sur la retenue et la réparation et l’entretien des vannes submergées. Le spectacle était assez impressionnant vu la profondeur du lac. Le remplissage après travaux débuta en septembre de la même année.
A voir (Février 2010) :
http://www.ardenneweb.eu/reportages/2010/waimes_le_barrage_de_robertville_en_cale_seche
http://www.ardenneweb.eu/reportages/2010/robertville_un_barrage_une_histoire_des_travaux
Curiosités d’Awans
Le plus grand des cinq villages, fusionnés en 1977, a donné son nom à l’entité.
C’est à Awans que se trouvent la maison communale, les bureaux du CPAS et le hall omnisports. Autrefois industriel, avec les chaudronneries Brouhon, l’estamperie Awans-François ou les ascenseurs Kone, Awans devient de plus en plus résidentiel et commercial. A noter qu’Othée, Fooz, Villers et dans une moindre mesure Hognoul ont une vocation plus rurale. Du point de vue historique, on retiendra deux grands événements : la célèbre guerre des Awans et des Waroux qui, au 14°siècle, déchira la chevalerie hesbignonne ainsi que la bataille d’Othée en 1408. Géographiquement, la commune est particulièrement bien située aux portes de Liège, en communication avec l’échangeur de Loncin (et de l’aéroport de Bierset).
Awans recèle de nombreuses richesses qui ne demandent qu’à être découvertes !
Un grand merci à notre ami et président du club d’Awans qui a contacté l’administration communale et a obtenu ces précieux renseignements que nous souhaitons partager avec vous :
Place communale
Autrefois lieu de rassemblement des eaux, la Place Communale était appelée les Zeyes, du nom flamand ZEE (= mer). Dans l’ancien régime, c’est là qu’avaient lieu les exécutions. Plusieurs condamnés y eurent la tête tranchée.
Toutes les victimes des deux guerres ont donné leur nom à un lieu public. Si c’est le cas pour toutes victimes de la Grande Guerre dans les cinq villages de l’entité, il n’en est pas de même pour les victimes de la guerre 40-45. A Fooz, à Hognoul et à Othée, aucune rue ne porte le nom d’une victime. Par contre, Awans et Villers l’Evêque ont honoré leurs victimes en donnant leur nom à une rue.
La guerre 14-18 a fait 6 victimes à Awans, dont une victime civile, Blanche d’ANS, tuée par des Allemands qui, des fenêtres ouvertes des trains refluant vers l’Allemagne, déchargeaient leurs armes dans les campagnes. Blanche d’Ans était occupée à des travaux de récolte des betteraves. C’était le 21 novembre 1918. L’Armistice avait été signé 10 jours plus tôt. Blanche d’Ans avait 19 ans.
La guerre 40-45 a fait 11 victimes, dont une civile, Georgette RONDEUX.
Le mois de mai 1940 fut particulièrement catastrophique pour nos villages. Pas moins de 11 de nos concitoyens perdirent la vie, dont 6 rien que pour Awans.
B) L’ancienne maison communale (aujourd’hui, le bâtiment Urbanisme et l’école)
Elle fut la propriété de Joseph DELTOUR, Bourgmestre d’Awans de 1896 à 1912, donc après Del Marmol. Sur la façade (à droite de l’entrée de l’école), une plaque commémorative de la première guerre mondiale « N’oublions jamais 14-18 ».
A) L’église
De l’église qui date de la fin du 13ème siècle ou du début du 14ème, il ne reste que les fondations et quelques parties de murs. L’édifice a été remanié à plusieurs époques (comme l’indiquent les différents matériaux utilisés).
On a même récupéré des restes de l’ancien château qui devait se trouver dans une prairie, en face de la salle omnisports. Les magnifiques colonnes qui soutiennent le jubé proviendraient de ce castel.
Entouré d’une muraille, elle aussi reconstruite à plusieurs reprises, l’ensemble devait servir de refuge aux villageois en cas d’attaque. La tour massive, d’origine romane, compte encore une meurtrière sur sa face est. Elle était surmontée d’une flèche octogonale, endommagée par la foudre le 12 novembre 1974, puis démontée en 1984.
Le marronnier situé à l’entrée du portail serait plusieurs fois séculaire. Il aurait été planté après la destruction de l’église par les Calvinistes revenant du siège infructueux de Liège, en 1558.
Le cimetière compte plusieurs beaux monuments funéraires, dont celui de Jules LAMARCHE, président de la société des combattants… de 1830 ! Lors des combats contre les Hollandais pour la conquête de l’indépendance de la Belgique, Lamarche devait avoir connu Charles Rogier ou Charlier Jambe de Bois ! Le Monument funéraire est entouré d’ifs remarquables. Plus loin, une grande tombe (le carré d’Honneur) a été réservée à l’inhumation de victimes de guerres et d’anciens combattants. Parmi les victimes, citons Gilles JODOCY et Valentin DENIS dont aucune rue d’Awans ne porte le nom, bien qu’ils soient inscrits sur le Monument commémoratif de la Place Communale.
Au carrefour avec les rues Fernand Musin, Clément Warnant et Francisco Ferrer, nous trouvons la propriété Dehalu (reconnaissable à sa tourelle blanche). C’était l’ancienne cour de Justice du Village d’Awans.
L’Abbé de Prüm, seigneur d’Awans depuis 854, était représenté sur place par une Cour de Justice dont il nommait tous les membres. Composée d’un maïeur et de sept échevins, elle était évidemment chargée de rendre la justice sur le territoire de la seigneurie. Un greffier assurait la tenue des registres et la conservation des archives. Le sergent, espèce de garde-champêtre, était chargé de veiller à l’application des décisions de la Cour.
Les réunions de la Cour se tenaient à la Maison de Justice, actuellement ensemble des maisons Dehalu et du Docteur David, rue Schoenaerts. Les inscriptions mises à jour dans l’ancienne salle de Justice attestent de la destination des lieux. Elles datent probablement du 16ème siècle.
Parfois, les échevins d’Awans s’estimaient incompétents pour des affaires difficiles. Ils s’adressaient alors généralement à la Haute Cour de Rommersheim, mais, du fait de l’éloignement de ce tribunal, ils étaient souvent tentés de prendre l’avis des Echevins de la Cité de Liège. Désobéissant ainsi à l’Abbé ,ils prenaient beaucoup de risques car la sanction prévue pour ceux qui s’adressaient à une autre cour que celle du seigneur était tout simplement la confiscation de tous les biens !
Au 16ème siècle, un compromis permit aux gens d’Awans de s’adresser à un tribunal de commissaires ayant son siège à Liège, mais respectant la législation de Prüm.
Rue Fernand Musin
Jadis, elle était appelée Voye de la Cure, du fait de la présence de la cure, ou presbytère, maison du curé (actuellement toujours visible). A droite du presbytère, dans le mur de la propriété Dehalu (caché en partie par un poteau d’éclairage), est enchâssé une
ancienne croix funéraire en pierre dont les écritures sont de calligraphie gothique.
Né à Viemme, près de Waremme, le 2 juin 1891, Fernand MUSIN fut tué au combat le 12 septembre 1914. Il avait donc à peine 23 ans.
Salon Bleu-Vert-Soleil
Ce jeudi 12 Février 2015, tout comme l’année dernière, nous étions présents pour l’ouverture officielle du salon Bleu – Vert – Soleil à Liège, au Hall des Foires de Coronmeuse.
Cette année, nous avons eu le plaisir de rencontrer et de longuement dialoguer avec Monsieur René Collin, Ministre des Sports et du Tourisme. L’année dernière, nous avions déjà eu quelques contacts avec lui dans le cadre du lancement de notre projet ‘Le Tourisme par la Marche’. Aujourd’hui, nous avons franchi une nouvelle étape en lui exposant nos avancées dans ce domaine.
Ce même jeudi, nous avons exposé notre projet (‘le Tourisme par la Marche’) à de potentiels et nous l’espérons futurs partenaires.
En quoi consiste ce projet ? C’est très simple. Les organes de promotion du Tourisme ou de centres touristiques situés en Province de Liège nous fournissent des informations touristiques sur les régions que nos marches traversent. Nous créons sur notre site internet un aperçu du potentiel touristique de notre Province par le biais de textes, de photos et un lien vers le site internet du patrimoine décrit. Ceci permettra aux marcheurs venant d’autres provinces et autres clubs de combiner l’une de nos marche à la visite d’un joyau de notre patrimoine touristique décrit sur nos pages. Les offices du tourisme ne manqueront pas pour leur part de promouvoir nos marches et de collaborer à leur promotion. Un partenariat que nous voulons efficace.
Historique de Verviers
Déjà mille ans avant J.C., le long des rivières, il y eut des hameaux dans l’ « Arduenna silva » qui subirent plus tard les infiltrations romaines et germaniques.
Des fouilles, à Verviers et aux environs, ont livré des vases funéraires attestant une présence antérieure à celle que nous livrent les écrits au-delà de 650 environ, par l fondation, due à Saint-Remacle des abbayes de Stavelot et de Malmedy et du premier oratoire dédié à Saint-Remacle, sur la place du Marché.
Le nom original est le wallon VERVI, francisé en VERVIER au 12ème siècle, auquel fut ajouté le S final.
Son origine paraît remonter au celtique ou gaulois des anciens belges. Il dérive de Virovius, nom du propriétaire d’un fonds, Viroviacum, d’un gallo-romain.
Verviers est aujourd’hui une ville accueillante qui a réussi à mettre ses richesses en valeur. Parcourir la ville ne manque plus de charme. Elle s’est également développée comme centre culturel et touristique.
Restée longtemps discrète dans l’histoire de sa région, Verviers était cependant déjà connue au Moyen Age pour la qualité de ses draps. Dès le 16ème siècle, l’activité s’intensifie et en 1651, le Prince-Evêque de Liège accorde à la bourgade le titre de ville.
Victor Hugo qui aimait beaucoup la région de Verviers écrivit : « Verviers : ville arrosée par la Vesdre, cours d’eau qui dessine la plus belle vallée au monde ».
Si la Vesdre est parfois considérée comme synonyme de beauté, Verviers pourrait bien être synonyme de prospérité. C’est l’eau de la Vesdre qui permit à la cité de développer une florissante industrie de la laine qui apporta la richesse à ses habitants et conféra un inimitable cachet à ses constructions.
Mais c’est surtout durant la révolution industrielle que la cité lainière va se distinguer. Véritable pionnière dans la mécanisation des manufactures, elle connaît un essor surprenant notamment grâce aux investissements de John Cockerill, qui y installe les premières machines à filer du continent. Après la fin de la Première Guerre mondiale, Verviers dispute à Bradford le titre de capitale mondiale de l’industrie lainière.
La Ville de Verviers fait partie des villes les plus importantes de la Province de Liège. Au 31 décembre 2010, on avait recensé 55.497 habitants.
Notre site n’ayant aucunement l’intention se se substituer à la ville de Verviers, si vous souhaitez obtenir de plus amples informations sur la ville de Verviers ou ses valeurs touristiques, je vous invite à consulter le site de la ville de Verviers ( http://www.verviers.be/ ) et le site de la Maison du Tourisme du Pays de Vesdre ( http://www.paysdevesdre.be/ )
Les Awirs, un village méconnu.
Le des Awirs a conservé son ruisseau qui actionna jadis jusqu’à 14 moulins. une partie de ces édifices peut encore être découverts car beaucoup ont été reconvertis en habitations. Ce qu’on appelait le « Neumolin », le « Gendebien », le « Bovy » ou encore le « de Clercx » occupe aujourd’hui l’un des plus anciens emplacements de moulins des Awirs. Son origine remonte à l’époque de l’installation des premiers ouvrages sur le ruisseau, estimée à l’an 1105. Le moulin « du marteau », toujours visible, est une des rares bâtisses à avoir conservé tout son mécanisme.
Comment ne pas citer l’Eglise St-Etienne, qui située au centre du village, dispose d’une tour datant du 13e siècle. Le vieux cimetière entoure l’église depuis le Moyen Age.
Abonnez-vous !
La revue de la Fédération est la seule revue parlant de vous, de vos marches. Notre prochaine revue vous parviendra d’ici peu (vers le 15 Février 2015).
Vous n’êtes pas encore abonnés ? Pourquoi ne pas le faire ? Le prix de l’abonnement reste inchangé : 8 euros pour 6 numéros !
Vous pouvez commander directement en ligne en remplissant le formulaire ci-dessus. Votre requête sera traitée dans les plus brefs délais par le Responsable Bulletin de la FFBMP (Mr Guy Sverzut-Fontaine).
Présentation
Dans ce “Bulletin FFBMP” vous lirez de nombreux articles en rapport avec la marche, la nature, des annonces d’organisations spéciales ainsi que des renseignements sur des localités que vous découvrirez lors de vos périples pédestres. Des voyages organisés par les clubs ou la Fédération elle-même vous y sont présentés également: une superbe occasion de découvrir d’autres contrées dans des ambiances “club”.
Abonnement
L’abonnement annuel au Bulletin (bimestriel) est de 8,00 € à verser au compte BE07 0680 9228 0066 (BIC GKCCBEBB) de la FFBMP, Allée des Cerisiers, 22 – 5300 NAMECHE. L’abonnement court de janvier à décembre avec 6 numéros.
Parution
Le “Bulletin de la FFBMP” paraît vers le 15 de chaque mois pair.
Commande en ligne du bulletin de la FFBMP…
Oupeye – La gravière Brock
Les gravières (zones d’extraction de produits alluvionnaires tels que graviers et sables) se situent généralement dans les vallées où la nappe phréatique est élevée, si bien qu’elles se remplissent souvent naturellement d’eau pour former des étangs. Les anciennes gravières abandonnées sont régulièrement utilisées en tant que réserves naturelles. C’est le cas de l’ancienne gravière Brock, gravière transformée en un véritable parc naturel et didactique. Ouverte en 1983 et propriété de la société Brock, elle est localisée entre la Meuse et le Canal Albert. La plus grande partie du site est occupée par un plan d’eau profond, entouré d’une étroite ceinture de végétation herbacée discontinue. Importante halte de migration et site d’hivernage pour plusieurs oiseaux d’eau, cette gravière est d’une grande importance ornithologique. Grâce à sa végétation diversifiée, cette réserve abrite donc bon nombre d’oiseaux, d’insectes, et même une famille de Castors. Il faut venir à la tombée de la nuit ou très tôt le matin pour les voir. Nous pouvons compter sur nos amis de La Godasse pour nous la faire découvrir lors d’une de lors prochaine marche !
L’abbaye de Val-Dieu
Nombreux sont les clubs qui passent par cette abbaye, certains d’entre eux y installent parfois un point de contrôle.
Située à Aubel, l’ancienne abbaye de Val-Dieu est un monastère de moines cisterciens fondée aux environs de 1215 par des moines venus de Hocht. Fermée une première fois en 1812, elle devint un pensionnat. L’abbaye est ensuite rachetée en 1840, elle reprend vie grâce à des moines venus de Bornem.
Un incendie détruit l’église en 1286, elle fût reconstruite en 1331. Des Protestants mirent le feu à l’église et au monastère en 1574, la reconstruction s’acheva en 1625. En 2001, les trois derniers moines cisterciens quittèrent l’abbaye et une communauté de laïcs décida de s’investir sur le site. L’abbaye est aujourd’hui sous la direction coordonnée de l’autorité religieuse associée à l’Ordre Cistercien.
Parmi les produits de l’abbaye : la bière et le fromage. Le brassage de la bière au sein de l’abbaye a redémarré en 1997. Cinq bières de fermentation haute y sont fabriquées, la brasserie s’est inspirée des recettes utilisées autrefois par les anciens moines brasseurs. Quant au fromage, lorsqu’une marche vous conduira aux abords de cette abbaye, respectez la coutume et dégustez une tartine de Stron d’Poye !